Les pilotes s’élancent très vite en piste, car ces 20 minutes ne seront pas de trop pour boucler un tour clair. C’est Charles Pic qui s’installe en tête du classement en 1’22"752, mais ce chrono est aussitôt battu par Maldonado (1’19"773), Kamui Kobayashi (1’18"308) et Fernando Alonso (1’17"128) avant que Sergio Perez tape le mur et provoque une interruption de la séance. Le Mexicain fait bien sûr déjà partie des sept pilotes éliminés.
Lorsque la séance est relancée, il reste 15 minutes et 10 secondes avant le drapeau à damier. Les pilotes se relancent dès l’ouverture de la piste.
C’est d’abord Michael Schumacher qui prend la tête en 1’16"441, mais ce chrono est ensuite battu par Nico Rosberg (1’15"929), Michael Schumacher (1’15"873) et Nico Hulkenberg (1’15"418) en pneus tendres.
Pendant ce temps, Raikkonen est mal en point et rentre au stand à moins de 3 minutes de la fin pour chausser des pneus tendres. C’est très étonnant, mais il n’est pas le seul puisque Sebastian Vettel fait la même chose.
Les sept pilotes éliminés sont : Sergio Perez, Narain Karthikeyan, Charles Pic, Pedro de la Rosa, Timo Glock, Vitaly Petrov et Heikki Kovalainen.
La température ambiante est de 22° et celle de la piste est de 35 à quelques minutes du départ du Grand Prix de Monaco, sixième manche du Championnat du monde de F1.
Le soleil brille dans le ciel, mais de la pluie est annoncée vers la mi-course... mais celle-ci n’arrivera que très tard durant la course et en quantité très limitée.
Mark Webber est en pole position avec Nico Rosberg à ses côtés. Lewis Hamilton et Romain Grosjean se partagent la deuxième ligne. A noter que Sebastian Vettel est en pneus durs alors que la plupart de ses concurrents ont des pneus tendres.
A l’extinction des feux, Mark Webber prend un départ parfait et prend la tête de la course devant Nico Rosberg, Lewis Hamilton, Fernando Alonso, Felipe Massa et Sebastian Vettel. Malheureusement, Romain Grosjean manque à l’appel, puisqu’il a accroché Michael Schumacher.
Derrière, d’autres pilotes ont eu à souffrir durant ce premier tour : Pastor Maldonado, Pedro de la Rosa et Kamui Kobayashi. La voiture de sécurité entre en piste.
Le classement derrière la voiture de sécurité : Webber, Rosberg, Hamilton, Alonso, Massa, Vettel, Raikkonen, Schumacher, Hulkenberg, Senna, Di Resta, Ricciardo, Kovalainen, Button, Glock, Pic, Vergne, Perez, Petrov, Karthikeyan et Kobayashi.
La course est relancée à l’entame du troisième tour. Mark Webber est bien sûr toujours en tête de la course, mais un petit train se forme derrière lui avec Rosberg, Hamilton, Alonso, Massa, Vettel, Raikkonen et les autres.
Mark Webber profite de sa position en tête de la course pour creuser un petit écart sur ses poursuivants. Au 13e passage, l’Australien a 1"6 d’avance sur Rosberg, 3"2 sur Hamilton, 6"3 sur Alonso, 6"9 sur Massa, 8e sur Vettel, 8"6 sur Raikkonen, 9"3 sur Schumacher, 10" sur Hulkenberg et 11"7 sur Senna.
Vergne est le premier à changer ses pneus au 17e tour, Rosberg s’arrête au 27e tour (les pilotes tardent à changer leurs pneus car de la pluie est annoncée), Webber, Hamilton, Raikkonen, Hulkenberg, Senna au 29e, Alonso, Kovalainen et Glock au 30e, Massa au 31e, Schumacher et Perez au 34e et Di Resta au 35e.
Sebastian Vettel n’ayant pas encore changé ses pneus durs, c’est lui qui mène la course au 35e passage devant Webber, Rosberg, Alonso, Hamilton et Massa. Avec ses vieux pneus durs, Vettel est par ailleurs une seconde plus vite que ses poursuivants qui ont des pneus durs neufs...
Sebastian Vettel s’arrête enfin au 46e tour et remonte en piste devant Lewis Hamilton en 4e position.
Le top 10 au 47e passage : Webber, Rosberg (+1"2), Alonso (+2"3), Vettel (+3"5), Hamilton (+4"5), Massa, Schumacher, Vergne, Di Resta et Hulkenberg.
Lors du dernier tiers de la course, tout le monde lève légèrement le pied pour être sûr d’aller jusqu’au drapeau à damier avec les mêmes pneus. Les dépassements étant pratiquement impossibles ici, c’est le petit tortillard habituel qui s’est formé en piste.
A une quinzaine de tours de l’arrivée, Michael Schumacher semble en difficulté avec ses freins et Jean-Eric Vergne lui prend la 7e place. Michael Schumacher se fera ensuite dépasser par Di Resta, Hulkenberg avant d’abandonner.
Il tombe quelques gouttes sur le circuit, mais pas de quoi déconcentrer les pilotes qui doivent encore boucler 12 tours pour voir le drapeau à damier.
En tête de la course, tout le monde revient sur Mark Webber et notamment Nico Rosberg qui est à moins d’une seconde de l’Australien au 68e passage. Il faut dire que l’averse s’intensifie progressivement, mais la piste n’est pas assez mouillée pour chausser des pneus intermédiaires.
A huit tours de l’arrivée, un petit train s’est formé derrière Mark Webber avec Rosberg, Alonso, Vettel, Hamilton et Massa. Il y a 3"5 entre Webber et le sixième de la course, Felipe Massa.
Vergne rentre pour changer ses pneus au 70e tour. Le Français qui occupait la 7e place chausse des pneus intermédiaires. Un peu plus loin, Kovalainen est sur le point de perdre son aileron avant alors qu’il occupait une très belle 12e place. Le Finlandais rentre pour changer son aileron.
Vergne était osé, mais la pluie espérée n’est malheureusement pas au rendez-vous pour lui.
C’est finalement Mark Webber qui remporte la victoire, ce qui fait de lui le sixième vainqueur différent en six Grands Prix.
Rosberg termine à la deuxième place devant Fernando Alonso, Sebastian Vettel, Lewis Hamilton, Felipe Massa, Paul di Resta, Nico Hulkenberg, Kimi Raikkonen, Bruno Senna.
-
Meilleur tour : S. Perez : 1'17"296
1er
|
M. Webber
|
2ème
|
N. Rosberg
|
3ème
|
F. Alonso
|
4ème
|
S. Vettel
|
5ème
|
L. Hamilton
|
6ème
|
F. Massa
|
7ème
|
P. di Resta
|
8ème
|
N. Hulkenberg
|
9ème
|
K. Raikkonen
|
10ème
|
B. Senna
|
11ème
|
S. Perez
|
12ème
|
J.E. Vergne
|
13ème
|
H. Kovalainen
|
14ème
|
T. Glock
|
15ème
|
N. Karthikeyan
|