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Saison 2005 - GP du Brésil

Les essais qualificatifs :

  • Résumé :
Les conditions météo n’avaient pas beaucoup varié depuis la fin des essais libres à Interlagos, toujours embrumé par une couche de nuages grisâtres. Du côté du thermomètre, il affichait 29° dans l’air, 37° sur la piste.

Victime d’une spectaculaire sortie de route en début de course à Spa Francorchamps, Giancarlo Fisichella avait le lourd handicap de s’élancer en premier cet après-midi pour la séance de qualification du Grand Prix du Brésil. L’Italien s’acquittait de sa tâche en 1’12.558

Takuma Sato – déjà pénalisé de 10 places sur la grille pour son attaque kamikaze contre Michael Schumacher en Belgique, a profité de la situation pour changer le moteur de sa BAR Honda et préférait regagner les stands au terme de son tour de chauffe.

Michael Schumacher était le troisième à prendre la piste pour sa tentative chronométrée. En avance de quelques millièmes au premier intermédiaire, l’Allemand concédait un peu de temps par la suite pour finalement concéder 4 dixièmes à la Renault de Fisichella.

En délicatesse avec le set-up de sa Red Bull vendredi, revenu aux portes du Top 10 ce matin, la tâche de David Coulthard ne s’annonçait pas facile. Ce qui se confirmait au terme du tour de l’Ecossais, relégué à une décevante 15ème place.

Jarno Trulli se donnait au maximum au volant de sa TF105 pour ne pas perdre le contact avec ses adversaires mais l’Italien ne réussissait pas à passer sous la barre des 1’13 au tour.

Comble de la malchance, les mécaniciens de l’équipe Toyota avaient changé le V10 de sa monoplace avant le début de la qualification, Trulli reculant ainsi de 10 places sur la grille de départ.

Premier pilote brésilien en piste cet après midi sur le circuit d’Interlagos, Antonio Pizzonia ne voulait pas décevoir son public, malencontreusement, l’instabilité de sa FW27 allait calmer ses ardeurs et lui permettre seulement de prendre l’avantage sur la Red Bull de Coulthard.

Victime d’un accrochage avec Pizzonia en Belgique, Juan Pablo Montoya s’élançait ensuite à l’assaut des méandres du tracé brésilien au volant d’une MP4/20 visiblement très efficace. En avance d’un dixième dans le premier secteur, le Colombien en comptait 4 de marge au terme de sa tentative.

Le bras de fers entre les deux pilotes néerlandais de l’équipe Minardi - Doornbos et Albers – tournait en faveur de Christijan, la faute à un tête-à-queue de Robert à la fin de son tour rapide.

Narain Karthikeyan – très véloce lors des derniers essais libres au volant de son EJ15B – achevait son tour de qualification sans la moindre incartade et se glissait dans le sillage de la Williams BMW de Pizzonia.

Monté sur le devant de la scène vendredi lors des premiers essais libres, Felipe Massa est resté plus discret ce matin. Néanmoins, le Brésilien et sa Sauber n’allaient pas ménager leurs efforts sous les encouragements d’une grande partie du public brésilien et terminait sa prestation sur les talons de Michael Schumacher.

Christian Klien allait réussir un petit exploit à bord de son RB1 sur le tracé d’Interlagos. Le jeune autrichien se hissait brillamment sur la troisième ligne de la grille de départ, au dépens de la Ferrari No1 !

Arrivé à une brillante 8ème place en Belgique, Tiago Monteiro allait se révéler plus rapide que Pizzonia et Coulthard et maintenir sa Jordan au contact des 10 plus rapides du jour. Une performance plus qu’honorable pour le jeune pilote portugais sur les terres de ses ancêtres.

Au volant d’une T105 elle aussi équipée d’un V10 Toyota, Ralf Schumacher parvenait in-extremis à prendre l’ascendant sur l’EJ15 de Monteiro. Très incisif dès le premier freinage, Jacques Villeneuve restait au contact de ses adversaires directs – et réussissait à glisser le museau de sa C24 juste devant la Jordan.

Dernier représentant local à s’élancer, Rubens Barrichello savait avoir fort à faire pour décrocher une bonne place sur la grille. Auteur des deux dernières pole-position sur le circuit d’Interlagos, le Brésilien devait cette fois se contenter de la 9ème place – la faute à un gros blocage de roue dans la portion sinueuse.

Surprenant 4ème en Belgique, Mark Webber se rendait rapidement à l’évidence, sa Williams équipée du V10 BMW ne pouvait pas lui permettre de conserver une place dans le Top 10. Au contraire, la BAR Honda de Jenson Button semblait pouvoir venir se mêler à la bagarre en tête – mais le jeune anglais allait finalement se résoudre à laisser la vedette à Fisichella en deuxième ligne.

Dernier duel de l’après-midi - le clou du spectacle – allait opposer Fernando Alonso et Kimi Raikkonen, les deux prétendants au titre mondial qui pourrait définitivement tourner à l’avantage de l’Espagnol dimanche. En attendant la course, l’affrontement sur un tour de qualification voyait Alonso sortir le grand jeu et pousser son rival finlandais dans ses derniers retranchements.

Un gros blocage de roue de la MP4/20 à l’entrée du S de Senna lui faisait perdre plus d’une demi-seconde et tout espoir de rivaliser pour une place en première ligne. Raikkonen échouait même à une décevante 5ème place, et partagera la troisième ligne de la grille demain avec Christian Klien !
  • La grille de départ :
F. Alonso  
1'11"988 J.P. Montoya
  1'12"145
G. Fisichella  
1'12"558 J. Button
  1'12"696
K. Raikkonen  
1'12"781 C. Klien
  1'12"889
M. Schumacher  
1'12"976 J. Trulli
  1'13"041
F. Massa  
1'13"151 R. Barrichello
  1'13"183
R. Schumacher  
1'13"285 J. Villeneuve
  1'13"372
T. Monteiro  
1'13"387 M. Webber
  1'13"538
A. Pizzonia  
1'13"581 D. Coulthard
  1'13"844
N. Karthikeyan  
1'14"520 C. Albers
  1'14"763
R. Doornbos  
(pas de temps) T. Sato
  -10 places



La course :

On attendait la pluie pour ce Grand Prix du Brésil, mais elle n'est pas venue. On s'attendait à ce que les Renault rivalisent avec les McLaren pour la victoire, mais cela n'est pas arrivé...

Par contre, on s'attendait aussi à ce que Fernando Alonso décroche aujourd'hui son premier titre mondial et l'Espagnol était là au rendez-vous. A 24 ans, le pilote Renault devient donc le plus jeune champion du monde de l'histoire de la F1 et entre de plain-pied dans la légende.

Ils sont 18 à venir s'aligner sous les ordres du starter, car Villeneuve est obligé de s'élancer depuis l'allée des stands, son équipe ayant changé la barre antiroulis de sa Sauber sous le régime du parc fermé. Quant à Monteiro, il rejoint son stand à la fin du tour de formation.

A l'extinction des feux, c'est Alonso qui prend le meilleur départ devant Montoya, Fisichella, Raikkonen et Michael Schumacher. Mais très vite, Raikkonen prend l'avantage sur Fisichella et puis c'est au tour de Michael Schumacher de prendre le dessus sur l'Italien.

Mais à l'arrière, Pizzonia, Webber et Coulthard s'accrochent peu après le départ et la voiture de sécurité monte en piste pour un tour seulement.

Dès que la meute est libérée, au début du second tour, Fisichella reprend immédiatement l'avantage sur Michael Schumacher, alors que Montoya dépasse Alonso et prend la tête de la course. Kimi Raikkonen est troisième.

Le classement au 6e tour: Juan Pablo Montoya, Fernando Alonso (+2,8 secondes), Kimi Raikkonen (+3,7), Giancarlo Fisichella (+6,1), Michael Schumacher (+7,3), Jenson Button (+8,8), Christian Klien (+9,7), Rubens Barrichello (+10,3), Ralf Schumacher (+11,6), Felipe Massa (+12,2), Takuma Sato (+13,9), Narain Karthikeyan (+14,9), Jarno Trulli (+15,5), Christijan Albers (+17), Robert Doornbos (+19,1), Jacques Villeneuve (+19,7) et Tiago Monteiro (+20,1).

En ce début de course, Montoya est le plus rapide et prend deux ou trois dixièmes de seconde par tour sur Fernando Alonso (4,1 secondes d'écart au 10e tour). Quant à Giancarlo Fisichella, il reste au contact de Kimi Raikkonen (2,1 secondes d'écart au 10e tour). A cet instant de la course, Alonso est virtuellement champion du monde.

Un peu plus loin dans le peloton, Jarno Trulli prend l'avantage sur Narain Karthikeyan au 14e tour. Quant à Jacques Villeneuve, il est toujours bloqué derrière la Minardi de Doornbos en 16e position. Felipe Massa, en 10e position, a le même problème avec la Toyota de Ralf Schumacher. Tout comme Rubens Barrichello (8e) avec la Red Bull de Klien.

Massa est le premier à ravitailler au 17e tour. Karthikeyan ravitaille au 18e passage, Albers au 20e, Alonso au 22e, Fisichella, Barrichello, Doornbos et Monteiro au 23e, Klien au 24e, Michael Schumacher, Button et Ralf Schumacher au 26e tour, Montoya au 28e, Raikkonen au 30e, Trulli au 32e, Villeneuve au 35e et enfin Takuma Sato au 37e tour.

Le classement au 36e tour: Juan Pablo Montoya, Kimi Raikkonen (+2,1 secondes), Fernando Alonso (+11,8), Michael Schumacher (+27,9), Giancarlo Fisichella (+29,5), Takuma Sato (+41,4), Jenson Button (+46,2), Rubens Barrichello (+46,7), Christian Klien (+54,5), Ralf Schumacher (+55,7), Jarno Trulli (+69), Felipe Massa (+72,3), Jacques Villeneuve (+1 tour), Christijan Albers (+1 tour), Tiago Monteiro (+1 tour) et Narain Karthikeyan (+1 tour).

Alonso étant troisième à la mi-course, il est toujours virtuellement champion du monde. McLaren n'a donc aucune raison de demander ou d'inciter Montoya à laisser passer son équipier Raikkonen pour la victoire. Pendant ce temps, Rubens Barrichello prend enfin l'avantage sur Button au 44e tour, au freinage de la ligne droite des stands.

Albers ravitaille pour la seconde fois au 46e tour, alors que Karthikeyan s'arrête pour la troisième fois lors de ce même tour. Massa ravitaille pour la seconde fois au 47e tour, Alonso et Monteiro au 48e tour, Fisichella au 49e, Barrichello au 51e, Montoya, Michael Schumacher et Trulli au 54e, Klien et Villeneuve au 55e, Button au 56e, Ralf Schumacher au 57e et Raikkonen au 59e.

A dix tours de l'arrivée, Montoya est toujours en tête devant Raikkonen, Alonso, Michael Schumacher, Fisichella, Barrichello, Button et Ralf Schumacher. A ce stade de la course, Fernando Alonso a toujours le titre en poche

C'est en sachant cela que les pilotes McLaren ont décidé d'arrêter leur duel en ralentissant fortement leur cadence en fin de course. La victoire est promise à Montoya, le titre à Fernando Alonso. Pour Renault le coup est rude au Championnat du monde des constructeurs, mais le titre mondial de Fernando Alonso va certainement leur faire oublier cette petite déception.

Derrière les deux McLaren et la Renault, on retrouve Michael Schumacher, Giancarlo Fisichella, Barrichello, Button et Ralf Schumacher. Les autres, à commencer par Christian Klien, sont hors des points.

Un grand bravo à Fernando Alonso!

  • Meilleur tour : K. Raikkonen : 1'12"268
  • Le classement du GP :
1er
J.P. Montoya
2ème
K. Raikkonen
3ème
F. Alonso
4ème
M. Schumacher
5ème
G. Fisichella
6ème
R. Barrichello
7ème
J. Button
8ème
R. Schumacher
9ème
C. Klien
10ème
T. Sato
11ème
F. Massa
12ème
J. Villeneuve
13ème
J. Trulli
14ème
C. Albers
15ème
N. Karthikeyan
16ème
T. Monteiro
17ème
M. Webber

 
Texte de F1-Live

Date de création : 23/05/2013 - 22:27
Dernière modification : 20/06/2013 - 22:19
Catégorie : Saison 2005
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