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Des films détachables sont fixées sur la visière afin que la vision du pilote ne soit jamais perturbée par les projections de suie, huile, poussière de freins, feuilles mortes, etc… Il peut ainsi arracher le film supérieur quand bon lui semble et retrouver instantanément une "vue dégagée".
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Les trous d'aération sont conçus pour faire circuler jusqu'à cinq litres d'air frais par seconde. Un filtre de charbon actif est installé dans les entrebâillements inférieurs afin d'éliminer les particules d'huile moteur, de fibre de carbone ou de poussière de freins qui pourraient pénétrer dans le cockpit.
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Autocollant d'un sponsor de l'équipe.
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La partie interne de la visière d'un pilote de F1 est traitée avec un procédé chimique anti-brouillard pour s'assurer que la condensation née de la respiration ne soit jamais un problème. Les visières sont également teintées afin de minimiser les troubles visuels causés par l'ombre des arbres sur les circuits.
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Un émetteur-récepteur radio est intégrée dans la mentonnière d'un casque de F1 afin de pouvoir communiquer avec les stands. Elle ne pèse pas plus de 100g, soit à quelques grammes près d'un petit téléphone portable.
Les tests sur les casques
Un casque de F1 doit passer au moins l'un des trois test approuvés par la FIA. Ils sont très exigeants et expliquent, en partie, les coûts importants des casques actuels. Passer ces tests tout en minimisant le poids des casques conduit vers des solutions onéreuses.
Les principaux tests que subissent un casque de F1 sont :
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"Le test d'impact Snell". Ils peuvent être menés à n'importe quelle température de –30° à 50°C, et consistent à lâcher un casque de différentes hauteurs, avec un minimum de trois contacts à chaque lieu d'impact. Les casques doivent également résister à un test de pénétration au cours duquel un cône de métal aiguisé est projeté d'une hauteur de 3 mètres.
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"Test de la sangle du menton". Ils testent également les sangles du menton en tirant brutalement sur un poids de 38 kg qui y est attaché. Après quoi, ils lancent un poids de 5 kg contre la mentonnière pour voir si elle dévie le coup correctement.
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"Pénétration de la visière". Des billes de fusil à air sont tirées sur la visière et si un éclat de plus de 2.5 mm apparaît à l'intérieur de la visière, le casque est "recalé".
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"Test du feu". Une flamme de propane de 800°C est dirigée sur la coque, les sangles de menton et la visière pendant 45 secondes au minimum. Le casque peut prendre feu mais lorsque le propane est fermé, toutes les flammes doivent s'éteindre d'elles-mêmes dans les 10 secondes. On vérifie aussi si la température des matériaux internes en contact avec la tête du pilote n'excède pas 70°C.
Pas une mince affaire tout ça! Lorsque le casque a répondu à tous les critères, beaucoup d'argent à déjà été dépensé. Un casque de F1 coûte en moyenne plusieurs milliers de dollars. On sait que les pilotes en utilisent une demi-douzaine sur une saison, ce qui représente un part substantielle des budgets d'une écurie de F1. Tout les casques de Formule 1 sont taillés pour répondre aux données d'un modèle 3D, défini par ordinateur, du crâne de chacun des pilotes.
Les matériaux de constructions sont aussi très avancés. La coque d'un casque de F1 est un alliage de trois matériaux distincts: la fibre de carbone (pour la rigidité et la solidité), l'aramide (matériau proche du kevlar pour la résistance au feu) et un dernier dérivé appelé polyéthylène haute performance (un polymère dur qui résiste à la pénétration). Mais attention, le polyéthylène est instable au-delà de 125°C. Le composite doit donc être séché pendant une longue période dans une enclave pressurisée à une température inférieure à la normale par rapport à la fibre de carbone classique... Au final, tout cela offre un casque aussi incroyablement léger bien que très résistant.