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Première et deuxième audience (20 et 28 février 1997)
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C'est dans la salle de bal de Bologne, aménagée pour l'occasion, que le procès visant à juger les 6 personnes accusées d'homicide involontaire en ce qui concerne le décès du pilote brésiliens Ayrton Senna a débuté. Les deux premières séances étaient uniquement l'occasion de régler les questions de procédures préliminaires.
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Toutes les objections de la défense furent rejetées par le juge italien Antonio Costanzo. Les avocats de Frank Williams et de Roland Bruynseraede avaient mis en cause la compétence du procureur Maurizio Passarini, ainsi que les expertises faites pendant son enquête.
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La demande de Frank Williams de transférer le procès à Bologne, lieu du décès de Senna, n'a pas non plus été acceptée.
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Troisième audience (5 mars 1997)
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Cette 3e audience fut l'occasion pour l'accusation d'exposer leur faits.
Maurizio Passarini s'est tout d'abord attaqué aux membres accusés de l'écurie Williams, déclarant que des erreurs humaines ont été constatées. Senna demanda à plusieurs reprises la modification de la colonne de direction car elle le gênait mais la soudure fut faite avec un métal de qualité inférieure et de diamètre différent (18mm au lieu de 22mm), c'est à cet endroit précis que la colonne a cédée.
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Le pilote fut ensuite disculpé, Senna n'a commis aucune erreur de pilotage et n'avait pas pris de médicaments. L'hypothèse de l'évanouissement fut également contestée, la télémétrie révèle que Senna était bel et bien conscient avant l'impact, ayant essayé de freiner avant de réaccélérer brutalement pour tenter de donner à la voiture un angle d'impact moins dangereux.
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Le procureur s'en est ensuite pris aux dirigeants du circuit. Senna roulait à 309 Km/h lorsque la colonne a cédé, sa vitesse a été ramenée à 210-220 Km/h lors de l'impact. Si la piste avait été totalement plane, sa capacité de freinage aurait supérieure et la vitesse aurait pu être ramenée à 169 Km/h.
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La défense a eu ensuite l'occasion de prendre la parole et de contester sans surprise la thèse de l'accusation sur rupture de direction. L'avocat de Frank Williams mit lui aussi en cause, et ce pour la première fois, la sécurité du circuit. Une demande de nouvelle expertise technique du circuit fut demandée. Point de vue aussitôt réfuté par Giorgio Poggi, Frederico Bendinelli et Roland Bruynseraede qui affirmèrent que contrôles et enquêtes avaient été amplement faits.
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La fin de l'audience permis aux 2 parties de déposer leur liste de témoins cités à comparaître.
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Quatièrme audience (11 mars 1997)
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Ces deux audiences marquèrent le début de l'audition des premiers témoins. Deux enquêteurs de la police italienne, deux médecins ayants extrait le pilote de son véhicule, et des techniciens ont été les premiers à être cités à la barre des témoins.
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Le policier Stefano Stefanini, qui fut l'un des premiers à examiner la monoplace de Senna, a déclaré que la cause principale de la sortie de route fut la rupture de la colonne de direction. Il a en outre constaté des fissures sur les suspensions arrières, celles-ci avait été réparées par une simple application de plaque de métal et l'habitacle avait été "limé" parce que le pilote s'y trouvait à l'étroit. Le procureur Passarini a aussitôt pris la parole en réaffirmant que l'accident est dû à des interventions artisanales et maladroites sur le véhicule.
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Les deux médecins ont indiqués qu'ils n'avaient eu aucune difficultés à extraire Senna de l'habitacle parce que la colonne de direction étant cassée, elle ne faisait plus obstacle.
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L'avocat de Frank Williams a tenté de démontrer que la sécurité du circuit était la principale cause du décès de Senna, en se référant à un film amateur du 9 mars 1994. On y voit Ayrton Senna se plaindre auprès du directeur du circuit, Giorgio Poggi, de l'état de l'asphalte.
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Les conditions des pneus de la voiture à la reprise de la course (température et pression pas assez élevés) ont également été réfutés. Passarini appela Stefanini à donner les temps de course. Avec une piste libre devant lui, Senna avait bouclé le 6e tour en 1m 24.887, un très bon temps nota Stefanini, seuls Schumacher et Hill ont fait mieux. La chute de pression des pneus n'était qu'une spéculation de la presse depuis l'accident.
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Cinquième audience (12 mars 1997)
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PierLuigi Martini, ancien pilote de Formule 1, fut appelé à la barre des témoins le mercredi par le procureur Maurizio Passarini. Martini déclara que un pilote comme Ayrton Senna ne sort pas de la piste à ce point à moins d'un problème. Beaucoup de choses peuvent arriver durant une course, mais pour ce cas particulier je ne sais pas quel problème il y aurait pu avoir.
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Il a révélé qu'un affaissement de la chaussée avait été remarqué à l'endroit critique 3 semaines avant le Grand Prix et que si des travaux avaient aussitôt été entrepris, la situation ne s'était améliorée que légèrement, les voitures touchant la piste à ce passage. La vidéo prise depuis la voiture de Michael Schumacher, qui suivait Senna avant l'accident, montre d'ailleurs que la Williams tape le sol avant de partir tout droit contre le mur de béton.
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Martini s'est ensuite repris en excluant que l'état de la piste puisse être à l'origine de l'accident. Il a indiqué que Senna s'était plaint auprès de lui de la nervosité de sa voiture et que son habitacle était étroit. La courbe de Tamburello ne pouvait poser problème qu'à une voiture ayant des problèmes.
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Sixième et septième audience (17 et 18 mars 1997)
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L'audition des témoins a recommencé pour quelques heures le lundi 17 mars avec Michele Alboreto. Le pilote italien a estimé que l'accident mortel d'Ayrton Senna était principalement dû à une panne mécanique. Il a jugé que les pannes mécaniques étaient malheureusement normales et aucun technicien ne peut faire abstraction de la sécurité. Alboreto a cependant défendu le circuit d'Imola, déclarant que les petits problèmes de la piste ne pouvaient absolument pas faire sortir une voiture de la route.
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La septième audience faisait comparaître Charles Whiting, représentant de la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA). On apprenait ainsi que les modifications apportées à la Williams de Senna n'avaient pas été approuvées par la Fédération. Accusation aussitôt réfutée par Williams qui maintenait en avoir informé la FIA. Whiting déclara avoir homologué la voiture de Senna en février et une nouvelle fois en mars. Mais après avoir vu des photos sur les modifications apportées à la voiture, il déclara à la court je ne me souviens pas de ça sur la voiture de Senna.
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Concernant la mort de Senna, deux médecins légistes ont indiqués que la mort encéphalique de Senna avait été quasi immédiate tandis que la mort cardiaque était advenue 4 heures après. La mort n'a pas été provoquée par le choc contre le mur de béton mais par un coup porté à la tête par un objet contondant et pénétrant, appuyants leur explication sur une photo montrant un élément qui pourrait être un bras de suspension atteindre le pilote au moment du choc.
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Le casque que Senna portait lors de l'accident appuie lui aussi cet explication. Il présente une perforation de la visière au niveau de l'arcade sourcilière droite, c'est-à-dire l'endroit exact de la blessure fatale à Senna.
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Huitième audience (2 avril 1997)
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L'état de la boîte noire de la monoplace de Senna fut au centre des débats lors de cette huitième séance. L'expert technique Marco Spiga, cité à comparaître par le ministère publique, a tenté de lire les données de la boîte. Cependant, la tentative a échoué car il manquait une carte d'accès pour transmettre les données vers l'ordinateur. Le procureur Maurizio Passarini a alors reproché à l'expert de la défense de l'écurie Williams, Giorgio Stirano, d'avoir attendu cette séance pour signaler qu'une carte était nécessaire pour l'accès des données. Ce dernier a rétorqué que seules les prises pour connecter l'enregistreur ont été demandées. Stirano a assuré que la carte serait disponible pour les prochaines séances.
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L'avocat de Williams a en outre précisé la bonne foi de son client lorsque celui-ci a fourni 3 prises pour le bon fonctionnement de la boîte.
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Neuvième et dixième audience (15 et 16 avril 1997)
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Le jeudi 15 avril, Maurizio Passarini appela plusieurs experts pour évoquer le bris de la colonne de direction de Senna.
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Tommaso Carletti, ancien ingénieur en chef chez Ferrari, déclara: Les causes sont au nombre de trois: la qualité grossière du travail de modification de la colonne, la variation brusque du mouvement de la colonne et un diamètre trop petit du raccord entre les 3 sections de la colonne. Je pense que Ayrton Senna a effectué une forte correction à gauche avec son volant peu de temps avant l'accident. S'il ne l'avait pas fait, il serait sorti immédiatement de la piste. Le pilote s'est rendu compte d'un comportement anormal de la direction et, après avoir soulagé à deux reprises l'accélérateur, il a commencé à freiner indiqua Mauro Forghieri, ancien directeur technique de Ferrari et cité à comparaître par l'accusation.
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Mercredi, la court entendit 2 ingénieurs Williams, Giorgio Stirano et Diego Milen, qui pensent que Senna a commencé à avoir des problèmes de direction lorsque sa voiture a heurté une bosse du circuit d'Imola. Cette bosse était situé à quelques mètres de l'endroit où la Williams a commencé à quitter la trajectoire de la courbe de Tamburello.
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Plus tard, ils déclarèrent aux journalistes qu'il n'y avait aucun blâme à reprocher au pilote et au circuit, mais que le destin avait transformé un ordinaire problème en un accident fatal.
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L'avocat de Federico Bendinelli déclara pour sa part que les aspérités rencontrées sur la piste d'Imola n'étaient en rien différentes de celles que les pilotes rencontrent sur les autres circuits du championnat du monde.
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Onzième audience (14 mai 1997)
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Lors de cette audience, Maurizio Passarini accusa l'Association des Constructeurs de Formule 1 (FOCA) de dissimuler l'évidence.
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Il déclara hors de la court: Je suis certain que les images vidéo fournies par la FOCA sont incomplètes. Plusieurs détails le prouvent!.
il n'exclut pas l'apport de nouvelles charges en rapport avec la cassette vidéo.
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Les images prises depuis la voiture de Senna montrent en effet une coupure au moment où la Williams-Renault quitte la piste, 0.9 seconde avant l'impact avec le mur de Tamburello.
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La version de l'accident diffusée par la télévision brésilienne TV-GLOBO se terminait 12.8 secondes dans le tour fatal. Or, les informations recueillies depuis l'ordinateur de bord de Senna indique que le crash a eu lieu 14.2 secondes après le passage de la ligne d'arrivée, donc il existe une période de 1.4 seconde avant l'impact.
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La cassette envoyée aux autorités italienne se termine 0.9 seconde avant l'accident. La demi seconde manquante reste inexpliquée.
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Douzième audience (2 juin 1997)
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2 juin, 3 ans après le décès de son ancien équipier chez Williams, Damon Hill fut cité à comparaître.
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Il confirma que des modifications avaient été apportées à la direction. Passirin lui demanda quand exactement ces modifications furent adoptées mais Hill déclara ne pas savoir la date exacte, que la colonne avait été modifiée avant le début de la saison.
Passarini lui demanda alors si Senna s'était plaint auprès de lui du comportement de sa voiture. Hill déclara ne pas s'en souvenir.
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Plus d'une heure fut utilisée au visionnement de la vidéo de l'accident. Appelé à la commenter, Hill déclara qu'il y a vu deux moments où la voiture survire et le volant est à chaque fois là où il doit être pour corriger ce survirage.
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Questionné à propos de la cause du survirage, les conditions de la piste ou une pression de pneus trop basse, Hill répondit On ne peut pas dissocier les deux, selon moi la voiture semble survirer à l'endroit du circuit qui présente des marques.
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Ces déclarations rejoignent celles faites en mars dernier par la défense de Williams. Celle-ci impute la mort de Senna aux anomalies de l'asphalte de la piste d'Imola.
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Treizième audience (3 juin 1997)
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Mardi 3 juin, une reconstitution de l'accident par Mike Gutilla, directeur de la compagnie qui produit le programme de simulation ADAMS pour les écuries de formule 1, a été présentée à la court.
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La reconstruction fut présentée par Diego Mullen, ingénieur chez Williams. Ses explications indiquent que Senna a dû corriger la trajectoire de la voiture par deux fois, celle-ci étant affectée de survirage.
La reconstruction conclut que même si Senna avait tenté de tourner, la voiture serait malgré tout sortie de la piste à Tamburello.
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Le procureur de l'accusation, Maurizio Passarini, a toutefois contesté la validité de cette reconstruction. Le modèle utilisé pour cette reconstruction était totalement plat tandis que la piste d'Imola présente différents types de bosses et qui influenceraient le comportement d'une voiture roulant à 310 km/h. Passarini remarqua également que selon les données de la reconstruction, la pole position avait été signée par Senna le samedi alors qu'en réalité il a signé son meilleur temps le vendredi, ayant refusé de courir le samedi après l'accident mortel de Roland Ratzenberger. Ces accusations firent planer un sentiment d'embarras dans le clan Williams.
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La défense de Sagis a elle aussi contesté la validité des données concernant le circuit, celles-ci ayants été fournies à Williams de source non officielle.
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L'autre élément important de cette séance fut le film de l'accident dans sa version Betacam, un support qui offre plus de détails que le film VHS déjà examiné. Selon l'accusation, ce film Betacam est très important à cause du degré de détail qu'il offre. Il pourrait prouver que la direction est bel et bien rester dans les mains de Senna lorsque celui-ci a tenté de tourner.
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Ayant déjà comparu plus tôt cette année, Michele Alboreto fut particulièrement choqué au visionnement de ces nouvelles images. Grâce à la meilleure qualité d'images il constata les mouvements horizontaux du volant entre les mains de Senna.
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Quatorzième audience (2 juin 1997)
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Le procès à continué le Mercredi 25 Juin avec des témoignages portants sur la modification de la colonne de direction.
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La colonne de direction originale datait du 3 février 1994. Prélevée sur la FW15, elle mesure 905mm de long. Comme Senna demanda des modifications, la longueur de la colonne passa à 917.3mm et deux nouveaux éléments ont été introduits. L'assemblage comprenait 9 composants chacun construit simultanément par les différents départements de Williams.
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Williams disposait de 3 colonnes, les modifications ont été effectuées après le 10 Mars afin d'être dans les temps pour le GP du Brésil.
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La stratégie de la défense était de montrer que les modifications de la colonne n'ont pas été effectuées de mauvaises manières et que la colonne de Senna était identique à celle de Damon Hill.
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Quinzième audience (3 juillet 1997)
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Deux ingénieurs Williams ont comparu le 3 juillet. Ils maintiennent que l'accident dans lequel Ayrton Senna a trouvé la mort ne fut pas causé par une rupture de la colonne de direction.
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Gary Woodward, l'un de ces ingénieurs, déclara que la colonne fut inspectée avant la course. Après chaque GP les voitures sont soumises à des tests d'usure. Un liquide est utilisé pour trouver les éventuelles fractures des suspensions ou de la colonne de direction. La colonne est remplacée régulièrement durant la saison. Les tests passés après le GP du Pacific n'ont détectés aucun défaut sur la voiture de Senna.
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Selon Brian O'Rourke, spécialiste des matériaux composites, l'impact contre le mur à causé une torsion de la colonne de direction, celle-ci cassant sous la pression.
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Seizième audience (4 juillet 1997)
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Le tribunal a visionné lors de cette audience des images qui pourraient montrer que la colonne de direction s'est rompue avant l'impact dans la courbe Tamburello.
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La procureur Maurizio Passarini a présenté un CD Rom réalisé avec les images filmées par la caméra de bord de la Williams, pendant les dernières secondes de course du pilote brésilien. Ces images montrent qu'au début de la courbe, l'axe de rotation du volant effectue, en trois secondes, un déplacement de trois centimètres vers le bas à droite, ce qui, selon le magistrat, témoignerait d'une rupture de la colonne de direction avant l'impact mortel. D'autres images filmées pendant les essais du vendredi précédent la course, au même point du circuit, ne montrent aucun déplacement de l'axe du volant.
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Dix septième audience (9 juillet 1997)
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Le mur de Tamburello a été le sujet principal de cette audience. La piste de dégagement de la courbe Tamburello était supposée aider les pilotes en cas de manoeuvres d'urgences. Le mur fut construit de manière à absorber toute impact à un angle n'excédant pas 30 degrés. L'impact de Senna était de 22 degrés.
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La courbe Tamburello ne présentait aucun échappement contrairement au règlement, il n'y avait pas assez d'espace pour réduire le vitesse de la voiture.
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La défense présenta plusieurs graphiques représentants les données de l'accident. Selon elle, la vitesse d'impact était de 188 Km/h contre les 216 Km/h calculés par les experts de l'accusation. Dans les conditions idéales, Senna aurait heurté le mur à 167 Km/h comparé aux 140 Km/h estimés par l'accusation. Dans les deux cas, la roue avant droite de la Williams se serait tout de même détachée et aurait heurté la tête de Senna au même endroit avec une force suffisante pour le tuer.
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Dix huitième audience (16 septembre 1997)
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Le procès sur la mort du pilote brésilien Ayrton Senna a repris le 16 septembre à Imola. L'ancien pilote de Formule 1 Michele Alboreto fut à nouveau cité à témoigner par le procureur Maurizio Passarini.
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Lors de sa précédente audition (17 mars 1997), Alboreto déclara, après avoir vu la vidéo de l'accident, que la cause de la sortie de piste fut une rupture mécanique. Il déclara notamment que on ne peut sortir de cette courbe (Tamburello) à moins d'un ennui mécanique.
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Senna avait déjà constaté un problème lors de la courbe précédente, déclara Alboreto, parce qu'il a soulagé l'accélérateur.
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Après l'audience, il a déclaré aux journaliste qu'il était convaincu que Senna avait connu un problème technique maintenant qu'il a vu la vidéo. Il y a une cassette qui montre que le mouvement du volant est de 2 ou 3 centimètres. Aucun volant ne bouge plus d'un ou deux millimètres!..
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Cette déclaration contraste avec celle de David Coulthard qui a déclaré que le mouvement du volant était tout à fait normal. Coulthard était pilote d'essai pour Williams en 1994, son témoignage fut demandé par l'avocat de Frank Williams et Patrick Head. Malheureusement, Coulthard ne pu se présenter à l'audience, son témoignage fut présenté par une déposition écrite.
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Dix neuvième et vingtième audience (22 et 23 septembre 1997)
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La session du lundi 22 septembre fut utilisée à l'examination de la simulation fournie par Williams et présentée à l'audience du 16 septembre. La simulation indique le même mouvement du volant que la video prise depuis la voiture de Senna. Le témoignage par écrit de David Coulthard indique que le volant de la McLaren qu'il conduisait en 1996 se comportait de la même façon.
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Le lendemain, Frederico Bendinelli (administrateur de la société SAGIS gérant le circuit) et Roland Bruynseraede (directeur de la course d'Imola en 1994) furent questionnés. L'état de santé de Georgio Poggi, directeur du circuit, ne lui permis pas d'être présent.
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Le procureur Passarini maintient que la cause de l'accident de Senna est dans un premier temps la rupture de la colonne de direction. La seconde cause est l'état de la piste d'Imola dans la courbe Tamburello, le manque de "grip" ayant empêché Senna d'avoir un freinage parfait.
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C'est le belge Bruynseraede qui accorda la licence au circuit d'Imola en 1994. Il a déclaré qu'il avait inspecté la piste 2 ou 3 mois avant la course et tous les travaux demandés pour la sécurité des pilotes furent effectués. La dernière inspection fut le mercredi précédent la course et rien d'anormal fut observé. La FIA ne reçu d'ailleurs aucune plainte à propos de la courbe Tamburello.
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Le témoignage de Bendinelli suivit, il déclara que tous les travaux furent effectués avec l'approbation de la FIA. Des situations critiques furent créées pour les voitures depuis l'abolition des suspensions actives. La FIA a pris des mesures de sécurités supplémentaires, en particulier sur les endroits rapides des circuits depuis la suite d'accidents de 1994.
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En 14 ans, une seule proposition de modification du circuit fut reçue. Il était d'Alain Prost en 1989. Prost demanda que le dégagement en gazon de Tamburello soit cimenté pour permettre aux pilotes d'avoir une meilleure surface de freinage au cas où ils viendraient à quitter la piste à cet endroit.
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Maurizio Passarini fixa une date après la fin du championnat du monde 1997 pour permettre à David Coulthard de se présenter au procès. Cela signifie que son témoignage par écrit n'a pas été jugé valable.
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Vingt et unième audience (28 octobre 1997)
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David Coulthard pu enfin comparaître à une audience le 28 octobre. Le pilote écossais était le pilote d'essais de Williams au moment de la tragédie. Il déclara que le mouvement du volant de Senna était tout à fait acceptable.
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C'était normal que le volant bouge de haut en bas et de gauche à droite sur plusieurs centimètres. Comme la direction était fabriquée en fibre de carbone, elle était flexible. Alboreto avait précédemment déclaré que le jeu du volent de Senna était anormal. Il a également déclaré que durant toute sa carrière en F1 il n'avait jamais été confronté à un tel comportement sur un volant.
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Vingt deuxième audience (29 octobre 1997)
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La session prévue pour le 3 octobre fut ajournée. Patrick Head et Adrian Newey qui devaient comparaître ne s'étaient pas présentés.
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Le 29 octobre, les 2 accusés étaient présents mais il usèrent de leur droit de ne pas répondre aux questions mais ils optèrent pour fournir à la cours à une date ultérieure un témoignage par écrit. Frank Williams fut également entendu. Il maintint que aucune anomalie ne fut décelée sur ses voitures. Toutes les directions furent changées des voitures après le 1 mai, de nouvelles versions furent installées afin de retirer tous les doutes qu'il pouvait y avoir. Williams a également déclaré qu'il ne pensait pas à une rupture de la direction. Il en est venu à cette conclusion après avoir observé la télémétries et les simulations effectuées après l'accident.
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Maurizio Passarini questionna Frank Williams sur les modifications apportées à la colonne de direction.
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Ayrton voulait plus de place dans son cockpit et il fut décidé de changer cela. Quand cela fut décidé, je ne m'en souviens pas. Senna avait fait 3 ou 4 pages de recommandations pour améliorer la voiture après chaque séance d'essais. Je me souviens qu'il n'était pas content à propos du manque de place et il y avait d'autres choses qu'il voulait que l'on change. Il voulait également un volant très large, c'était une de ses marques de commerce. répondit Williams. Selon Passarini, l'équipe d'experts de Williams aurait découvert que le métal de la direction de Senna était fatigué à plus de 40%. Williams déclara qu'il ne savait pas qui était responsable des modifications et qu'il n'était pas responsable de tout les éléments techniques.
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Vingt troisième audience (7 novembre 1997)
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Le 7 novembre fut la dernière séance pour Maurizio Passarini d'exposer ses faits. Il résuma ainsi tous les éléments dont il disposait. Il résuma tous les événements du week-end de course, l'accident terrible de Rubens Barrichello, la mort du débutant Roland Ratzenberger le lendemain et la série d'accrochages au départ de la course ainsi que le deuxième départ du GP.
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Passarini a également insisté sur le fait que le pilote n'avait commis aucune erreur. Deux investigations de laboratoires indépendants aboutirent aux mêmes conclusions, le métal de la colonne de direction présentait une fatigue de près de 40%.
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Passarini souligna également qu'après le nouveau départ de la course, Senna avait bouclé son tour en 1m 24.887s, signant le troisième meilleur temps. Seuls Schumacher et Hill avaient tournés plus vite. Ceci excluait les spéculations de Frank Williams qui avait déclaré qu'une perte de pression des pneus était peut-être à l'origine de la sortie de piste.
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Passarini déclara également être mécontent avec certains aspects de la défense. La boîte noire installée dans la voiture de Senna avait été déclarée endommagée par l'accident et des informations vitales avaient été perdues.
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En mars, Fabrizio Nosco, l'ingénieur qui retira les 2 boîtes noires, déclara qu'elles étaient intactes mis à part quelques égratignures.
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Passarini accusa également la FOCA de dissimuler des preuves. En cause la video prise depuis la voiture de Senna. Selon le procureur, il manque une seconde avant l'impact fatale. L'équipe de télévision de la FOCA déclara que cette seconde était perdue suite au changement de caméra vers celle de la Ferrari de Gerhard Berger. Passarini a déclaré que c'était comique de croire que c'était de la "pure coïncidence" que l'équipe décida de switcher 1 seconde avant l'impact. Le procureur maintien que la video continuait à tourner au moment de l'accident que les images manquantes prouvent que la colonne a cédée au moment où Senna était toujours sur la piste.
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Cependant, Mauricio Passarini recommanda que les charges retenues contre Frank Williams, Roland Bruynseraede, Federico Bendinelli et Giorgio Poggi soient retirées. Selon lui, ces hommes ne sont en rien responsable de l'accident qui coûta la vie au triple champion du monde brésilien.
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Bien que les standards de sécurité de la courbe Tamburello furent mis en doute, Senna n'a pas été tué par l'impact contre le mur mais par un élément de suspension qui a transpercé son casque, lui causant des blessures fatales à la tête.
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Par contre, Passarini a maintenu les accusations contre Patrick Head et Adrian Newey, les deux hommes étants responsables des modifications apportées à la voiture de Senna.
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Exposé final de la défense (11, 12, 14 et 18 novembre 1997)
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11 novembre : L'avocat Manrico Bonetti, neveu du directeur de piste Georgio Poggi, déclara qu'après une longue carrière d'inspecteur de piste qui débuta en 1973, Poggi avait prévu de se retirer après la course du 1 mai. Il déclara qu'il y avait une limite à ses responsabilités. Il demanda l'acquittement complet.
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12 novembre : Landi, représentant SAGIS, déclara que tous les travaux du circuits ont été demandés et approuvés par la FIA. Les activités sur le circuits ont toujours été sous le contrôle de la FIA.
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14 novembre : Lanzi et Stortoni, avocats de Adrian Newey, déclarèrent que Newey n'était pas directement impliqué avec les altérations de la colonne de direction de Senna. Selon eux, l'accusation aurait dû prendre en compte les actions des deux techniciens responsables des modifications de la direction, Young et Fisher. De plus, il n'y a aucune preuve que Newey a ordonné ce travail.
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18 novembre : La dernière séance en faveur de la défense fut l'occasion pour les avocats Dominioni et Gandossi de défendre leur client Patrick Head. Dominioni déclara que la direction de Senna était la même que celle de Damon Hill. Il s'attaqua ensuite à la reconstruction de l'incident faite par Maurizio Passarini, déclarant qu'elle ne présentait aucune preuve. La fatigue de la pièce dénoncée par Passarini aurait dû révéler un cycle de 350.000. Mais la direction, inspectée après les 2 premiers GP, ne possédait que 27.000 cycles, un chiffre bien en dessous de la limite de sécurité. Il a également mis en doute la crédibilité de la reconstruction de l'accident en déclarant que les experts n'avaient pas tenus compte de la stabilité du véhicule.
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Pénultième audience (21 novembre 1997)
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Le procès arrive à son terme. Cette avant-dernière audience permit à Passarini de répondre aux arguments de la défense.
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Le procureur déclara à la court que Tamburello était un endroit très dangereux, les voitures sont exposées à un stress mécanique très important. Il a aussi désapprouvé les objections de la défense en déclarant que les experts avaient bel et bien tenus compte de la théorie d'instabilité qui sur 1 cas sur 50 est la cause d'une sortie de piste d'une voiture.
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Selon lui, tous les aspects du circuit ont été examinés. Tout le monde savait que le fond plat d'une monoplace était sujet à de violents contacts avec le sol.
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Il termina en déclarant que la casse de la colonne de direction était la cause principale. Sans cela, la voiture n'aurait jamais quitté la piste. Du fait de la place importante de Newey et Head chez Williams, ils ne peuvent pas ne pas être tenus responsables du contrôle de qualité.
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Le verdict (16 décembre 1997)
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Le juge Antonio Costanzo a rendu le 16 décembre son verdict sur le procès Senna.
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Les 6 accusés d'homicide involontaire ont tous été acquittés. Aucun des accusés n'était présent pour entendre le verdict.
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Cette annonce signifie que le juge a ignoré les recommandations du Procureur Passarini qui réclamait une année de suspension pour Patrick Head et Adrian Newey.
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Giovanni Carcaterra, représentant de la famille Senna a déclaré que la famille voulait seulement connaître les causes de l'accident, elle n'était pas intéressée pas des éventuelles sanctions.
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Passarini a déclaré être curieux de savoir si le juge avait conclu à une rupture de la direction mais sans aucune responsabilité pour les accusés ou s'il a jugé que la colonne n'ait pas cédée. Il a déclaré qu'il serait particulièrement déçu si la deuxième hypothèse était retenue.
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Le procès sur la mort de Ayrton Senna avait débuté le 20 février 1997. 10 mois après, les 6 accusés étaient acquittés. Le procès a soulevé bien des questions mais il n'en a répondu qu'à très peu.
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Verdict en Appel (19 et 22 novembre 1999)
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19 novembre : Presque 2 ans après le verdict du procès concernant la mort d'Ayrton Senna, l'appel de ce procès introduit par le procureur Maurizio Passarini a été examiné.
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Dans cette procédure, beaucoup plus courte que le procès original, le procureur devait démontré que la court avait commis une erreur de jugement ou que de nouvelles preuves étaient à la disposition.
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Le verdict concernant cet appel sera donné début de la semaine prochain.
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22 novembre : Patrick Head, directeur technique de Williams et Adrian Newey, ancien concepteur de Williams, ont été aqcuittés par le juge dans le procès en appel sur la mort d'Ayrton Senna, le 1 mai 1994. La Court d'Appel a donc confirmé l'innocence des accusés et rejeté la demande d'une année de suspension à l'encontre de ces 2 hommes.
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C'est le verdict final d'une procédure judiciaire qui débuta peu de temps après la mort de Senna sur le circuit d'Imola en 1994 et qui dura près de 10 mois.
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Le procès est à refaire : 2003
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Le procès d'appel dans l'affaire de la mort d'Ayrton Senna est à refaire, ainsi en a décidé la Cour de Cassation sur demande du substitut du Procureur Général de Bologne. La justice italienne avait initialement retenu l'hypothèse que Frank Williams, Patrick Head et Adrian Newey n'avaient pas commis les faits, en soutenant que la cause de la mort de Senna avait été la rupture de la colonne de direction de sa voiture. Une rupture causée probablement par un défaut de conception et de construction mais la Cour d'Appel avait conclu sur le fait qu'il était impossible de définir les vraies responsabilités.
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La Cour d'Appel avait innocenté, pour manque de preuves, les trois prévenus, inculpés d'homicide par imprudence suite au tragique accident ayant coûté la vie à Ayrton Senna le 1er mai 1994 sur le circuit d'Imola.
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Le procès de la mort d'Ayrton Senna devrait être rejugé : 2004
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Utile, ce nouveau procès ?
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Plus d'un an après la décision de la Cour de Cassation italienne de rejuger le procès sur la mort d' Ayrton Senna en 1994 lors du Grand Prix de San Marin, les attendus de l'arrêt ont été publiés. La plus haute juridiction italienne estime que des "erreurs matérielles" entachaient l'acquittement rendu en appel en 1999.
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Le triple champion du monde s'est tué au volant d'une Williams lors du GP de San Marin, le 1er mai 1994. Acquittés en première instance, Frank Williams, qui dirige l'écurie à son nom, Patrick Head, directeur technique de l'équipe, et Adrian Newey, ancien concepteur des monoplaces anglaises, devront de nouveau comparaître devant la justice italienne. Dans un premier temps, la justice avait retenu l'hypothèse que Williams, Head et Newey n'avaient pas commis les faits, en soutenant que la cause de la mort de Senna avait été la rupture de la colonne de direction de sa voiture. La Cour d'Appel avait conclu sur le fait qu'il était impossible de définir les vraies responsabilités.